La course de la vie chrétienne, oui mais pas n’importe quelle course !  1ère partie 

18
Août

1 Corinthiens 9 v 24 à 27 Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible.

A Sochaux, vers la fin septembre de chaque année se déroule traditionnellement la course du lion (un semi-marathon de Montbéliard vers Belfort via Sochaux plus de 20 kms) sponsorisée par la firme automobile Peugeot qui récompensait à l’origine le gagnant en lui offrant un modèle de la marque. 

Aujourd’hui c’est une somme d’argent, une coupe et ou des médailles… 

J’aimerais méditer avec vous sur une autre course en 3 parties. 

Dans ce verset, l’apôtre Paul voulait faire comprendre aux corinthiens, aux chrétiens de toutes les générations, donc nous, que la vie chrétienne est une course.

Je pense que nous avons tous remarqué qu’autour de nous : c’est la course ! La vie d’aujourd’hui est une course, les études sont une course, la vie familiale avec les enfants (l’école, le collège, le lycée, l’université, les activités extra-scolaires…) sont une course ; la vie professionnelle est une course…C’est tout le temps la course. Parfois, il est bon de s’arrêter, de se poser, de faire le tri sur ce qui est essentiel, secondaire et non nécessaire et même futile. Car si les écritures nous parlent d’une course spirituelle dans laquelle le Seigneur engage ses enfants, le prince de ce monde, le diable engage, lui aussi, tous les hommes dans ses courses à lui :

La course à l’argent : En posséder toujours plus. D’ailleurs, une liste est éditée chaque année de ceux qui sont arrivés les premiers dans cette course à l’argent. Ce n’est pas l’argent qui est un problème mais c’est ce que l’on fait avec qui peut être un problème Matthieu 6:21  Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. Le cœur : Généralement, le coeur désigne le centre qui gouverne l’être tout entier (Proverbes 4 v 23 Garde ton coeur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie.) 

Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux. (1 Timothée 6.10) Hélas ! oui : « L’amour de l’argent est une racine de toutes sortes de maux ». Certains en ont fait l’expérience ; ils se sont laissé séduire et lui ont ouvert leur cœur : l’attachement aux richesses a pris possession d’eux et les a menés bien loin de la foi. Ils se sont créé eux-mêmes bien des tourments et se sont infligé d’innombrables souffrances et de cruels remords.

Le problème n’est pas d’être riche ou d’avoir une bonne situation avec un bon salaire (c’est normal quand on a fait de grandes études pour avoir une bonne situation)  mais c’est la priorité, de la place que l’on donne à l’argent dans notre coeur, ce que l’on fait de celui-ci par rapport au Seigneur et à ceux et celles qui vivent dans la misère. Utilisons nous bien l’argent que le Seigneur nous permet d’avoir ? Qui nous domine ? Qui établit les règles dans notre existence ici-bas ? Le Seigneur, la Parole de Dieu ou l’amour de l’argent ? 

Apprenons ou réapprenons, s’il le faut, à remettre Dieu à la 1ère place : L’or et l’argent sont à lui (Agée 2 v 8) C’est lui qui nous donne par grâce, nous ne vivons pas pour l’argent, mais nous vivons pour le Seigneur et c’est lui qui nous permet d’en avoir pour vivre ainsi que nos familles décemment afin de servir Dieu, d’honorer nos engagements. 

Il pourvoira à tous nos besoins : Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent ; contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. (Hébreux 13 v 5) Tout est dit dans ce verset. 

Savoir bien gérer l’argent et savoir bien épargner : Car, lequel d’entre vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied pas d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondations, il ne soit pas capable d’achever, et que tous ceux qui le verront, ne se moquent et ne disent : Cet homme a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever. (Luc 14 v 28 à 30) Nous ne sommes pas obliger, mais il est bon d’épargner pour nos enfants, pour des réalisations futures, pour des besoins futurs imprévisibles. Ce n’est pas un manque de foi mais de la sagesse et du bon sens. La Parole de Dieu nous donne souvent des exemples de la nature pour nous enseigner : Va vers la fourmi, paresseux ; Considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, Ni inspecteur, ni maître ; Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse pendant la moisson de quoi manger. (Proverbes 6 v 6 à 8)

Eviter tant que possible les dettes : S’endetter c’est se mettre des entraves, c’est le risque de devenir esclave car l’endettement nous amène à perdre notre liberté. Moins nous avons des dettes mieux nous gérerons nos finances. Ceux qui ont des dettes sont prisonniers de ceux qui leur prêtent de l’argent. (Proverbes 22 v 7)

Lorsque j’ai travaillé dans les années 90 dans les ambulances, je connaissais un membre du personnel qui ne vivait que par des crédits. Cette personne remboursait ses dettes par d’autres dettes, son portefeuille était rempli de cartes de crédit…Elle était prisonnière des dettes, elle voulait vivre au-delà de ses moyens, croquer la vie à pleine dent sauf que, elle était liée…Quelle vie terrible. 

Donnons à Dieu en premier : Ayons ce réflexe de mettre de côté chaque mois ce que nous avons résolu dans nos coeurs de donner au Seigneur  avec joie et sans contrainte (Lire 2 Corinthiens 9 v 5 à 8.)

La course au matérialisme : Cela est lié avec ce que l’on vient de voir concernant la course à l’argent. Posséder toujours plus de choses, de biens, même si en réalité nous n’en avons pas besoin est caractéristique de notre société de consommation. Les vagues publicitaires toujours plus puissantes sont là pour alimenter les convoitises mais aussi tant de douloureuses frustrations…La mode nous pousse vers cela, la société de consommation est une puissance séductrice et trompeuse…Il ne s’agit pas de mettre la frugalité ou de vivre chichement comme une condition hautement spirituelle…Être pauvre n’a jamais été un signe de grande spiritualité et la richesse n’est pas forcément une preuve d’approbation de Dieu. 

Le Seigneur nous appelle à vivre dans l’équilibre en mettant, encore une fois, le Seigneur en priorité. Mais là aussi c’est une question de cœur, de choix et de place que l’on donne à ces choses là : Préoccupez-vous donc en premier lieu du Règne de Dieu et de ce qui est juste à ses yeux, alors tout le reste vous sera donné par-dessus le marché. (Matthieu 6 v 33)

Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. (1 Timothée 6 v 8)

Ne vous coulez pas simplement dans le moule de tout le monde. Ne conformez pas votre vie aux principes qui régissent le siècle présent; ne copiez pas les modes et les habitudes du jour. Laissez-vous plutôt entièrement transformer par le renouvellement de votre mentalité. Adoptez une attitude intérieure différente. Donnez à vos pensées une nouvelle orientation afin de pouvoir discerner ce que Dieu veut de vous. Ainsi, vous serez capables de reconnaître ce qui est bon à ses yeux, ce qui lui plaît et qui vous conduit à une réelle maturité. (Romains 12 v 2)

Voilà une parole sage et inspirante : Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère ; Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, Accorde-moi le pain qui m’est nécessaire. De peur que, dans l’abondance, je ne te renie Et ne dise : Qui est l’Éternel ? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, Et ne m’attaque au nom de mon Dieu. (Proverbes 30 v 8 et 9)

Merci Seigneur pour les biens matériels que nous pouvons avoir par sa grâce mais ils ne demeurent pas autant ne pas s’y attacher mais de rechercher les biens spirituels, voici une petite anecdote pour illustrer cette vérité :  

Un derviche, étant en voyage, passa devant le riche palais du gouverneur de la province. Il y entra et s’installa sans façon pour prendre son repas.

Le maître du palais l’aperçut et se précipita sur lui en lui demandant brutalement s’il savait bien où il se trouvait.

– Dans un caravansérail, lui dit-il d’un ton calme et sans se déranger.

– Quoi ? Vous prenez mon palais pour une hôtellerie ? Sortez d’ici !

– Permettez-moi… Avant, qui possédait ce palais ?

– Mon grand-père !

– Et avant votre grand-père ?

– Mon aïeul !

– Et après vous ? Qui en sera le maître ?

– Mon fils !

– Alors, conclut le derviche, une maison qui change si souvent d’hôte n’est-elle pas une hôtellerie ?

Cette petite histoire nous rappelle utilement que nous ne possédons les biens matériels que pour un temps limité. Ils nous sont comme prêtés et passeront à d’autres ; tandis que les biens spirituels nous appartiennent pour le temps présent et pour l’éternité.

Ne vous amassez pas des trésors sur la terre mais amassez-vous des trésors dans le ciel «  (Matthieu chapitre 6 v 19 et 20)

Dieu est le Dieu qui donne l’abondance mais une abondance selon sa volonté : Jésus à dit : Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance. (Jean 10 v 10) Cette vie  abondante c’est celle qui découle de notre relation avec lui. Le salut, le pardon de nos péchés, la vie de l’Esprit font partie de cette vie abondante mais celle qui est à venir, la vie éternelle, est sans commune mesure et nous devons nous y préparer en regardant aux choses invisibles. 

Aussi nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont momentanées, et les invisibles sont éternelles. (2 Corinthiens 2 v 18) 

2ème partie le mois prochain

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